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Pourquoi utiliser la méthode de construction sèche ?
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La température du point de rosée, souvent abrégé en point de rosée ou température de rosée, est un paramètre important à prendre en compte dans certains environnements de travail industriel.
Ce phénomène physique a une incidence directe sur les environnements industriels humides puisqu’il peut, s’il est mal géré, avoir des conséquences importantes : condensation, rosée, gouttelettes, givre, neige…
Retrouvez dans cet article toutes les informations relatives au point de rosée en industrie.
La température de rosée, ou le point de rosée, se définit comme la température d’air en-dessous de laquelle la vapeur d’eau se condense et est transformée en rosée ou en givre.
Le point de rosée est une donnée thermodynamique – branche de la physique étudiant le comportant des mouvements de chaleur – permettant de mesurer la teneur en humidité de l’air.
On parle de l’atteinte du point de rosée lorsque l’humidité relative est de 100%, c’est-à-dire lorsqu’un volume d’air est totalement saturé en humidité et ne peut plus contenir cette dernière. Tout refroidissement intervenant suite à l’atteinte de ce point de rosée conduit à l’apparition d’eau sous phase liquide (gouttelettes, rosée, condensation…).
Le point de rosée est donc un phénomène physique dépendant à la fois de la température, de l’hygrométrie (taux d’humidité) et de la pression atmosphérique.
Température de rosée ou point de rosée sont en réalité des abréviations pour parler de « température du point de rosée ».
Le point de rosée est très utile dans les milieux industriels, afin de mesurer le taux de sécheresse et la teneur en humidité de l’air pour des applications de séchage, notamment.
Un taux d’humidité trop important peut entraîner l’apparition de moisissures et de champignons, ce qui peut avoir de lourdes conséquences dans les milieux industriels. Mesurer le point de rosée permet donc de prévenir ces risques en adaptant au mieux la teneur en humidité d’un lieu.
L’humidité excessive, couplée à certaines températures, peut entraîner de la condensation et du givre. En milieu industriel, ces phénomènes peuvent apporter des problèmes techniques importants, comme des portes gelées, la détérioration prématurée du matériel ou des marchandises, ainsi qu’un environnement de travail néfaste pour les usagers. Ceux-ci se retrouveront alors face à des problèmes de glissades et de réduction de la visibilité.
Le point de rosée, quand il a une valeur positive, se remarque sous la forme de gouttelettes d’eau. En revanche, en cas de valeur négative, les retombées seront sous forme de givre, de neige ou de glace.
Le point de rosée ne se calcule pas à proprement parler, mais s’évalue suivant les données fournies par un thermomètre et un hygromètre, par le biais du diagramme de l’air humide.
Par exemple, pour une température de 15°C et une humidité relative de 50%, le point de rosée sera d’environ 5°C et, avec 80% d’humidité, il sera d’environ 12°C.
Il y a toujours un point de rosée à saturation, comme l’indique le diagramme ci-dessous.
À gauche, le point de rosée (à 100% d’humidité) et à droite, le poids d’eau (quantité d’eau qui peut être contenue dans un kg d’air à cette température et à cette humidité)
« La maîtrise du point de rosée en industrie est primordiale. En zone positive, comme il s’agit de la température de condensation, les conséquences se traduisent par des gouttelettes au plafond, des moisissures, ou des champignons.
En zone négative, l’atteinte du point de rosée se traduit par de la prise en givre, en glace ou en neige. Les conséquences sont des risques pour les opérateurs et une perte de performance pour les équipements.
Il faut donc se décaler de ce point de rosée pour éviter tout risque bactériologique. »
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