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En construction navale, les matériaux utilisés sont sensibles aux changements d’humidité et de température, et cela affecte par la suite leur qualité et leur comportement lors des processus de création.
C’est d’autant plus vrai pour les méthaniers et les paquebots, puisque ceux-ci rencontrent également des problématiques de confinement qui impactent le travail et les usagers ; ils sont donc sujets à plus de besoins en contrôle hygrométrique que les autres domaines du secteur naval.
Les méthaniers et paquebots sont de très grosses constructions qui nécessitent des attentions particulières, de la coque à l’habitacle, en passant par les réserves, essentielles.
Leur milieu étant maritime, l’humidité est amenée à augmenter constamment et de façon significative ; la maîtriser de façon durable et efficace est un défi autant qu’une nécessité.
Sans une bonne gestion des notions hygrométriques et de température, l’embarcation peut subir de lourds dommages externes (par la corrosion de la coque, par exemple), internes (par des dégâts électroniques et/ou la fragilisation de machines et des produits stockés, comme les munitions), mais également humains (par une santé réduite du personnel).
La principale problématique rencontrée sur n’importe quelle embarcation est l’apparition de la corrosion, obtenue à la suite d’un dépôt humide en contact avec l’air et qui endommage considérablement les surfaces, jusqu’à s’infiltrer complètement dans les structures. Des peintures anti-corrosion existent et sont à utiliser pour ralentir l’action corrosive, mais il faut entretenir cette peinture également… par une maîtrise hygrométrique solide.
En gérant l’humidité en amont, par l’utilisation de déshumidificateurs, par exemple, la corrosion se crée beaucoup plus difficilement, voire pas du tout, puisque le dépôt humide responsable de son apparition n’existe pas. Les installations ne faiblissent pas de ce fait et peuvent subsister beaucoup plus longtemps, rendant plus résistants les méthaniers et paquebots lors de leurs déplacements.
Par ailleurs, un excès humide augmente les dégradations de matériels à l’intérieur des vaisseaux et endommage les circuits électriques et appareils électroniques. Les missions sont alors déséquilibrées et la remise en place peut être source d’une grande perte de temps et d’argent.
Des moisissures peuvent également apparaître en cas de mauvaise gestion hygrométrique et abîmer les munitions stockées. Pour les préserver durant toute la durée des traversées, il est primordial de maîtriser leur environnement aérien par un contrôle de la température et de l’humidité. Ainsi, dans une atmosphère plus sèche, non saturée en humidité relative, les munitions et denrées entreposées pourront être à l’abri et utilisées sainement.
Finalement, le dernier problème relève du milieu de travail confiné du personnel. Puisque ces embarcations ne fournissent que très peu d’occasions d’être dehors, la santé de l’équipage à l’intérieur se doit d’être maintenue de la meilleure façon possible. Or, avec une hausse hygrométrique et/ou des problèmes de température, les allergies se déclarent plus aisément, de même que les maladies, à cause des virus et bactéries transportés par un air vicié. Un équipage paralysé par divers problèmes de santé lors d’un voyage peut rapidement devenir un cauchemar, et le moral de tous en pâtira également.
Il est donc indispensable de penser à la sécurité et à la santé de tous en filtrant l’air circulant dans les méthaniers et paquebots et en le rendant aussi sain que possible.
1
Prévention des apparitions corrosives
2
Élimination des moisissures & diminution des odeurs nauséabondes
3
Préservation des équipements, munitions et autres matériels
4
Préservation des installations dans leur ensemble
5
Confort accru du personnel
La déshydratation par adsorption est particulièrement adaptée aux problèmes d’excès d’humidité rencontrés dans les constructions navales de méthaniers et paquebots, car elle permet d’assécher l’air autant que nécessaire grâce à une roue déshydratante composée de gel de silice (aussi appelé silicagel) qui capte les molécules d’eau de manière efficace.
Un déshumidificateur à condensation peut également être une bonne solution. Il fonctionne sur un principe mécanique (à l’inverse du principe physique de la déshydratation par adsorption), en refroidissant l’air -amené par un système de ventilation sur un évaporateur- sous la température de son point de rosée, avant d’être amené sur un condenseur, où il est chauffé pour atteindre sa température de soufflage.
La présence d’un compresseur, module mécanique permettant la maîtrise de la température de soufflage, est donc nécessaire. L’humidité captée est ensuite collectée dans un réservoir.
Le déshumidificateur est ainsi totalement autonome, intégrant en son sein un ventilateur et un circuit réfrigérant.
Dans un domaine confiné comme celui de l’industrie navale, et spécialement sur les méthaniers et paquebots, traiter l’air ambiant de façon continue et efficace est nécessaire au point de vue sécurité, confort et santé.
Pour un traitement de l’air optimal, il faut privilégier une ventilation de renouvellement d’air, c’est-à-dire qui ne brasse pas le même air en continu, mais qui importe un air sain et rejette l’air vicié, afin que l’ambiance atmosphérique interne soit la plus propre et saine possible. Les ventilateurs industriels réduisent les risques d’intoxication, d’exposition au chaud ou au froid, d’explosion, ainsi que toute autre cause d’inconfort et d’insécurité pour le personnel des bateaux, peu importe leur zone de travail.
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